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#Cieletblanc

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au coeur de l'équipe fanion N°11

Le staff médical : un pilier invisible du CS Vienne rugby

Le rugby est un sport exigeant qui demande une préparation physique et mentale.

Afin de permettre au club d’avoir les meilleures équipes possibles, le staff médical occupe une place prépondérante. Qu’il s’agisse des ostéopathes, du médecin ou encore du kiné, chacun a un rôle évident à jouer.
Au-delà de la nécessité de protéger l’intégrité physique des joueurs, le relationnel et l’écoute prennent également une place importante. Rencontre avec les membres du staff médical du CS Vienne rugby, dans l’ombre des terrains.

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La force du collectif​

Julien Bouvier est ostéopathe pour le club, aux côtés de l’équipe première depuis plusieurs années. Il accompagne les joueurs, avant, pendant et après les matchs. Présent lors des rencontres à domicile ou en extérieur, il est toujours prêt à intervenir en cas de blessures. Un suivi au quotidien, Julien explique : « les vendredis je reçois entre 10 et 15 joueurs sur des créneaux courts pour faire le point avant les matchs. Le rugby présente des traumatologies qu’on ne voit pas dans d’autres sports. C’est pourquoi on a besoin d’un roulement, de plusieurs joueurs sur le même poste, de les faire tourner. Les vendredis ce n’est pas comme lors des consultations au cabinet, on est plus sur du bricolage, faire en sorte qu’ils aient le moins mal possible »

Médicalement, Julien n’est pas le seul ostéopathe du CS Vienne rugby. Cassie Lanceron encadre l’équipe des espoirs. Présente à leurs côtés au même titre que Julien, elle est elle aussi amenée à prendre des décisions rapides et parfois sous la pression de certains matchs à enjeux. Un rôle crucial pour chacun d’entre eux qui peut changer la donne.  Lorsque le stade vibre d’excitation et que les regards des passionnés de rugby sont fixés sur le match, eux, restent concentrés sur un seul objectif : les joueurs.

Mais certains postes sont encore plus discrets. Laurent Hernandez, Kinésithérapeute et Gabriel Franger, médecin, ont également entre leurs mains la santé des joueurs et parfois la tâche d’annoncer une fin de saison sur blessure. Laurent explique « le rugby, c’est un sport de combat, des chocs, des courses arrêtées. Ce n’est pas un sport qu’on conseille à n’importe qui. Commencer jeune permet également de réduire l’appréhension et comprendre les règles du jeu. C’est un sport collectif, il faut arriver à créer un noyau dur. ».

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La communication comme point d’orgue

Une équipe de 4 professionnels dont le seul objectif est de garantir l’intégrité des joueurs tout en assurant la meilleure équipe possible sur le terrain. Une véritable organisation qui entoure les ciel et blanc pour les accompagner du mieux possible tout au long de chaque saison. Dans l’action, tout va très vite. Parfois, il est difficile, ne serait-ce que de cibler la zone où le joueur a mal, Cassie détaille : « Ce n’est pas toujours évident, surtout les premières minutes, c’est très aléatoire. Avant de faire une évaluation, il faut parfois canaliser et comprendre d’où vient la douleur » elle poursuit, « Selon la gravité, on peut très bien faire sortir un joueur que ce soit sur blessure ou parfois sur un changement stratégique pour prendre quelques minutes, tester et prendre le temps en dehors du terrain. »

Le lien qui uni chaque membre du staff aux équipes est unique. Une connaissance et une communication qui permettent de toujours réagir vite en prenant les meilleures décisions, sportives mais avant tout humaines. Connaître les joueurs leur permet également d’anticiper les soins. Communiquer pour avoir un contact constant et alerter si un joueur est un peu fatigué où blessé. Informer qui doit être mis au repos quelques jours ou encore, qui ne pourra pas jouer. 

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Les commotions : un adversaire redoutable

Les commotions cérébrales constituent un véritable danger dans le rugby, mais pas seulement, il l’est aussi dans d’autres sports comme la boxe. Depuis plusieurs années, l’encadrement autour de cette problématique ne fait qu’évoluer. Durcir les règles, encadrer, être à l’affût. Le protocole commotion ne se limite plus aux jours de match, avec l’apparition des vidéos, cet aspect est encore plus cadré même plusieurs jours après le match. Laurent Hernandez raconte « tous ces facteurs font que ça ne passe quasiment plus à travers. À J+1, en regardant la vidéo, un joueur qui se relève un peu difficilement, on le voit. En soit la commotion n’est pas dangereuse car le cerveau se remet facilement, le danger, c’est de recevoir un choc au même endroit une seconde fois ».

Le terrain synthétique, un défi pour le jeu

L’accompagnement au CS Vienne ne se limite pas à la communication et aux nombreux protocoles mis en place dans ce sport. Les conseils dispensés aux joueurs par le staff sur d’autres variables sont également cruciaux. S’adapter progressivement à tous les changements environnementaux, même ceux insoupçonnés. C’est le cas depuis le début de cette saison avec un gros changement au stade Jean Etcheberry : le terrain synthétique. Gabriel Franger explique « Il faut être malin avec le synthétique, proposer des entraînements plus qualitatifs ». « Sur synthétique, il y a 100 % de rendement, tu plantes tes crampons dans le sol, tu n’as pas de déperdition d’énergie. La fatigue se fait plus vite sentir. ». Il poursuit « c’est beaucoup plus exigeant le synthétique, il faut que le corps de l’athlète s’adapte à lui. Ca demande du temps au début ». 

Le CS Vienne rugby est un club qui forme les rugbymen de l’EDR jusqu’à l’équipe première dans une réelle volonté de créer une unité et une continuité dans la formation des joueurs. Chacun d’entre eux, qu’il soit débutant ou expérimenté, est encouragé à développer ses compétences tout en partageant les mêmes principes qui font la force du groupe. C’est dans cet esprit d’unité et d’engagement que le club prépare son avenir. Cultiver des liens forts entre les générations et favoriser l’épanouissement de chaque individu.

Ce fut un plaisir de partager et d’échanger avec le staff médical du CS Vienne rugby. Toutes les discussions avec Julien, Cassie, Laurent et Gabriel ont été enregistrées et filmées lors de leurs consultations, au club, dans leurs locaux, mais aussi avant et pendant les matchs. Chacun d’entre eux aura donné de son temps pour mettre en lumière le travail incroyable qu’ils fournissent chaque année. Cet article n’est qu’un petit condensé de leur investissement. Merci également à notre partenaire Dolpic pour ses produits de qualité !

Pour rappel, notre équipe fanion affrontera le leader Orléans le 22 mars prochain à 19h à domicile. Cette dernière rencontre sera cruciale pour nos ciel et blanc. Venez nombreux pour soutenir notre équipe première ainsi que nos espoirs qui méritent également le soutien de tous les supporters du CS Vienne rugby !


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Continuons de grandir ensemble

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